Le deal d'un ancien compagnon de route
[Libre]
*****Fixait devant une fenêtre, l'espion se tenait droit les mains croisaient dans le bas du dos. Les rues de la ville étaient pleines de vies, malgré ce temps maussade. Un petit brouillard commençait à obscurcir les rues pavés de Gonques.
La capuche toujours sur le sommet du crâne, Elvast continuait de se flagellé de la mort de son épouse. Il aurait dut être là ce jour, mais les occupations et les ordres de l'empereur passent toujours avant le reste. Ce rustre ne respecte rien ni personne, sauf sans doute sa propre personne et fait de ses sous-fifres des pauvres âmes incapables de le contredire.
Le regard toujours dans le vague à visionner les instants de vie qui s'écoulait devant son regard perdu. La porte de la pièce laissa la place à un homme assez grand, de longs cheveux bruns descendant sur ses épaules, ornementé de collier. Un tatouage sur le bord de l’œil, des habits affriolants, l'inconnu vint à la rencontre d'Elvast d'un pas nonchalant.
Il avait un large sourire sur son visage gracieux et ses yeux bleus pétillaient de malice. Il tapota l'épaule de l'espion et lui dit d'une voie grave.
- Les informations dont je suppose ne suffira pas à assouvir cette soif de vengeance dont tu souhaites d'acquitter l'ami.Elvast détourna le regard de la fenêtre et plongea ses yeux sombres dans ceux de son homologue. La voie mielleuse il daigna répondre.
- Nous ne sommes plus amis depuis longtemps Sultan. Mènes tes affaires comme bon te semble et exécute ma requête.Une fois fait, tu ne verras plus jamais ma présence dans cette demeure.Sultan se mit à rire bêtement, Elvast et lui-même avait vécu de longues années ensemble dans les rangs même des jeunes recrues. Quand leur chemin se séparèrent, Sultan décida de vivre dans le péché, à établir une sorte de groupe criminel pour se remplir les poches. Elvast était bien au courant de ses machinations et pourtant son ancien compagnon pouvait lui apporter des informations importantes grâce à son métier.
Elvast abandonna son poste de guet pour rejoindre un fauteuil vers le fond de la pièce. Sultan retourna à la porte pour demander des vivres et une bonne bouteille à une servante. Avant de revenir vers son compagnon.
- J'ai bien des informations sur les événements qui t'ont amené ici l'ami. Mais, je doute que ces derniers puissent te convenir. - J'écoute, nous verrons bien s'ils peuvent me convenir.